💋 Se réapproprier son corps, une dentelle à la fois

"J’ai longtemps cru que la lingerie, c’était pour plaire aux hommes. Jusqu’au jour où j’ai porté un ensemble en dentelle rouge… toute seule dans ma chambre, un samedi soir. Et j’ai souri dans le miroir." — Pensée libre d’une fille de la montée Jouvence

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Pendant longtemps, je choisissais mes sous-vêtements comme on choisit du riz à Carrefour Market : vite, pas cher, emballé. Blanc, noir, beige. Coton sans âme. Lingerie fonctionnelle, sans émotion. Rien qui me faisait dire "waouh", même à voix basse.

Mais un jour, entre deux soutiens-gorge à 1000F suspendus sur des ficelles au marché Central, j’ai eu un flash : "Et si je choisissais ma lingerie pour moi ? Juste pour moi ?"

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Un matin sans queue ni tête, à Mvog-Ada. Pas coiffée, pas maquillée, humeur dans les chaussettes. En rangeant mes habits, je suis tombée sur un ensemble corail que j'avais complètement zappé. Soutien-gorge en dentelle, culotte assortie. Cadeau de moi à moi, commandé chez une vendeuse WhatsApp qui dit toujours “Ma chérie, y’a la taille oooh”.

Je l’ai mis. Juste comme ça. Pour voir. Sans miroir. Sans programme. Sans raison.

Et là… BOUM. Transformation.

J’ai marché jusqu’à ma cuisine comme si j’avais un générique. J’ai mis du gloss. Et j’ai fait le meilleur plantain braisé de ma vie.

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Depuis ce jour-là, j’ai compris un truc fondamental : 👉🏾 La lingerie n’est pas pour les autres. Elle est pour moi. Même quand je suis en training, même quand personne ne va la voir. Même quand j’ai mes règles, le dos courbé, et l’âme fragile.

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✨ Anecdote réelle :

Un jour, j’ai mis un body en résille rouge sous une robe fluide noire. Rien d’extravagant hein, juste... moi qui me sentais bien. Je suis allée acheter des oranges à Elig-Essono. Le vendeur m’a dit :

"Toi tu brilles aujourd’hui, c’est l’amour ?" J’ai ri. Je n’ai pas répondu. Mais la vérité, c’était juste mon body. Et mon mood.

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Aujourd’hui, j’ai développé un petit rituel. Quand je range mes sous-vêtements, je leur parle. Oui, un peu comme à mes plantes. Je dis à ma culotte noire taille haute :

"Toi tu es la vraie sœur. Tu m’as tenue pendant mon SPM, je t’oublierai pas."

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Voici les pièces qui ne me trahissent jamais :

👙 La culotte qui me console Coton épais, taille haute, couleur café. Le genre que tu portes quand tu as envie de te rouler en boule avec une bouillotte et des séries nigérianes.

🔥 L’ensemble Beyoncé intérieur Dentelle fine, couleur bordeaux, bretelles qui glissent légèrement. Il n’a pas besoin de spectateurs. Je le porte quand je veux me rappeler que je suis une bad bitch, même sans Wi-Fi.

🌸 Le soutien-gorge respiratoire Zéro armature. Léger comme l’âme d’un enfant. Je le mets pour aller au marché ou quand je sais que je vais affronter 40°C entre Poste Centrale et Rond-point Nlongkak.

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💬 Citation entendue au marché Mokolo :

"Ma sœur, si tu ne veux pas qu’un soutien-gorge te ruine ta journée, faut choisir avec ton cœur."

J’ai souri. Parce que c’est exactement ça.

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Aujourd’hui, je ne porte pas de lingerie pour être regardée. Je la porte pour me regarder autrement. Pour me dire :

"Tu mérites du beau, même dans ce que personne ne voit."

Alors oui, parfois c’est du coton doux. Parfois c’est de la dentelle scandaleuse. Et parfois… c’est juste un ensemble assorti, propre, qui me fait sentir femme, entière, tranquille.

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💌 Et toi ?

C’est quoi ta pièce secrète ? Ton ensemble “je me sens belle même pour aller chercher la sauce gombo” ? Raconte-moi tout ici ou sur @DouxCycle. Même un emoji culotte, je prends.